Construction d’un restaurant universitaire pour un campus recherche
lieu
Campus Saint-Priest, Montpellier (34)
maîtrise d’ouvrage
CROUS Occitanie / COMUE Languedoc-Roussillon
maîtrise d’oeuvre
GIE Atelier Méditerranéen (architecture, ingénierie TCE, QE, VRD, économie) Atelier Rouch ‘acoustique) CICREA (cuisine)
mission, année
Mission de base (architecture, ingénierie TCE, QE, VRD, économie)
Concours 2020, classé 2nd
montant travaux
2 985 000 € HT
surface
2395m²
performance
BDO niveau Argent
Affichant robustesse et économie énergie, le projet s’affirme comme une pièce centrale du Campus Saint-Priest et participe de la nouvelle polarité de cette zone en mutation qui s’inscrit dans l’Opération Campus menée par Montpellier Métropole.
INFOS
D’une volumétrie pure et inséré avec justesse dans la topographie du terrain, le projet répond avec rigueur à de multiples enjeux : densité programmatique, multiplicité des flux, qualité technique et engagement environnemental fort.
L’objet architectural expressif est inséré dans un écrin de verdure pour offrir un cadre de grande qualité qui veille au bien être des utilisateurs.
Le projet déroule sur la parcelle une succession claire de grandes fonctions : les accès et manœuvres des véhicules, la zone de production, la partie du publique, puis les accès piétons et vélos. Ce parallélépipède horizontal joue avec les altimétries du terrain : il est surélevé au Nord pour contempler le parc arboré et l’animation du mail et abrite sous son volume le parc de stationnement accessible depuis la partie Sud.
Il permet de voir et se laisse voir, paré de blanc dans ses grands et simples brise-soleils architecturaux dont la perception cinétique anime la façade. La signalétique architecturale de tous les accès signifiée par des murs rouges frappés du logo du CROUS créent systématiquement des contre-points dans le rythme des façades. Un dispositif de «deuxième peau» végétale, offre une autre perception du bâtiment depuis la rue : à la fois discret, technique et végétal.Le volume et rehaussé de quatre cheminées solaires. Ces « machines architecturales », simples et efficaces, pensées tels des marqueurs sculpturaux d’un engagement bioclimatique du projet captent l’air et la lumière naturelle, ainsi que les temps changeants, grâce à leur habit de tôle irisée.
Le bâtiment, économe en énergie et bioclimatique, réussit astucieusement le pari de la ventilation naturelle.
À l’intérieur les espaces sont largement ouverts sur les extérieurs arborés. Les volumes généreux bénéficient d’une lumière naturelle uniforme et sont tempérés naturellement.